Temps difficiles, temps divisibles.
Alors que tout semble s’effondrer de part en part,
Système de pensée de blanc et de noir.
Alors que le sombre veut de toutes ses forces triompher,
Volant la liberté de chacun comme un trophée.
Alors que j’assiste aux joutes verbales de mes sœurs, de mes frères,
Sur des sujets sensibles, dérisoires, somme toute délétères.
Dans ce monde devenu virtuel et impalpable,
Je sens la tristesse, la résignation, je me sens coupable,
D’afficher mon espoir et ma douceur : oui je suis optimiste.
Et voilà qu’on me juge insensée, candide et égoïste.
Mais moi je vois la lumière en nous.
Je vois la bonté en chacun d’entre vous,
Malgré la peur qui vous paralyse, vous rend fous,
Inconscients, vous devenez agressifs ou bien fragiles.
Comme les neurones dans une toile bien agencée,
Vous défendez la matrice courroucée,
Sans voir que ce n’est qu’un géant aux pieds d’argile.
Et ma foi, malmenée, vacille,
Mais comme une flamme toujours elle brille.