Et toi, est-ce que tu te connais vraiment ?

Sais tu pourquoi tu réagis, pourquoi tu manges, pourquoi tu pleures, pourquoi tu aimes telle ou telle personne, pourquoi certains schémas semblent se répéter, qu’est ce qui génère tes pensées et qu’est ce que tes pensées génèrent ? Sais tu ce que tu aimes vraiment, ce qui te fait rire aux éclats, ce qui te fait vibrer ? Sais tu de quoi tu as besoin, ton corps, ton esprit, ton âme ? Sais tu ce qui te fait vraiment du bien, ce que tu te forces à faire, sais tu quand tu n’es plus toi même ? Sais tu quand tu t’oublies pour être accepté.e, enfin ? Parmi ces multiples facettes, te rappelles tu de qui tu es vraiment ? Pourquoi tu es ici ? Pourquoi tu vis, pourquoi tu te bats, pourquoi tu baisses les bras, parfois ? Sais tu lesquelles sont vraiment toi, et lesquelles sont des masques empruntés ? Respire.

Se retrouver soi, ses propres archétypes, ce qu’on incarne vraiment est un véritable travail : le chemin vers soi. Car quand on grandit nous vivons l’influence de nos proches, de la société, et par apprentissage d’essais et erreurs, on se forge comme un cadre de sécurité, un répertoire comportemental qu’on a évalué comme pouvant nous préserver du rejet de nos pairs. Ce répertoire évolue au cours des années et des expériences, il peut être plus ou moins fonctionnel selon les personnes et les histoires, c’est à dire qu’il y aura plus ou moins d’effets secondaires selon les comportements et les situations. Respirez.

Mais qu’ils nous protègent ou nous détruisent, c’est le fait d’être inconscient de nos mécanismes et croyances qui nous éloigne de nous-même. Nous devenons comme prisonniers de notre répertoire, aux prises avec nos émotions et nos réactions, et nous perdons alors notre pouvoir car nous avons l’impression qu’on ne peut rien contrôler de ce qui nous arrive. La clé est dans la maîtrise de soi. Observation, non jugement, pardon. Respirez. Car quand on s’observe, on se détache, on s’aperçoit alors que ce ne sont que des modalités, des apprentissages qui ne nous définissent pas, même s’ils nous collent à la peau. On se pardonne car on comprend que ces constructions nous servent, ou nous ont servit. Quand on s’observe soi, on commence à se comprendre. Et magiquement aussi, on se met à comprendre les autres, à créer un espace de réelle communication car on perçoit leurs schémas également. Respirez. On se détache de leurs réactions car on sait que, eux aussi, ont construit leur répertoire qu’ils croient les protéger.

En parallèle, on à alors la chance de rencontrer sa petite flamme intérieure. Celle qui brûle de joie. Celle qui ne s’éteint jamais, même quand on a l’impression qu’on l’a perdue pour toujours. C’est comme deux grosses bulles dedans nous : nos multiples réactions habituelles d’un côté, et un grand sage qui sait et veille, de l’autre. Respirez.

Et comment on chemine vers soi, me direz vous ? C’est bien joli ces belles paroles, mais moi je suis empêtré.e dans tout ça, je ne comprends pas en quoi ce n’est pas moi ? Si on me fait du mal, c’est bien normal que je sois en colère, que je veuille me venger, ou bien que je sois dévasté.e ! . Respirez. Si je suis si mal dans mon corps, c’est bien normal que je cherche à le changer, non ?

La méditation de pleine conscience, le yoga, la respiration, l’observation de ses pensées, l’écriture, la psychothérapie, les soins énergétiques, la marche en nature, la danse, la nage… Les pratiques pour retourner à soi sont nombreuses : certaines pour rééquilibrer, certaines pour créer l’espace nécessaire, d’autres pour prendre soin et d’autres encore pour concrètement creuser et entrer en introspection. C’est un tout, et ça ne se fait pas en quelques jours. Mais à force, tous les jours d’y penser, de creuser, de désirer au plus profond vous dévoiler, vous cheminez. Et un matin, vous vous réveillez et vous avez une idée, une création, une envie de faire bouger votre vie. Respirez. Car oui, sortir de ses schémas est un effort, mais ce qui arrive après, c’est la sensation de savoir à quoi on sert, quel est le sens de notre vie et la sensation d’une puissance infinie pour soulever des montagnes.

Commencez simplement par vous faire une journée d’observation. « Ah tiens, c’est quoi ce petit pincement au cœur que je ressens quand machin.e me fait une remarque ? », « Quel est le premier mot que je lance à ma famille le matin ? », « Pourquoi je me sens renfrogné.e ? » .Respirez. « Qu’est ce qui me met en joie ? » « Suis je sincère quand je dis telle ou telle chose ? » « Suis je vraiment dans le moment ? » « Comment pourrai-je faire mieux » . Respirez. « Est ce que je me sens respecté.e ? » « Et moi, est ce que je me respecte ? » « Pourquoi je mange, là maintenant ? » et à l’infini. Puis rentrez chez vous le soir, prenez un carnet et notez. Soyez votre propre investigation scientifique. Suite à cela, mettez vous une vidéo de relaxation guidée sur Youtube. Allongez vous et fermez les yeux. Et puis le dimanche, emmenez votre chien et vos enfants courir sur la plage, ou dans un parc arboré. Respirez. Recommencez. Notez l’évolution, les nouvelles questions, les nouvelles envies même les plus farfelues ! C’est votre enfant-guide intérieur qui s’exprime.

Sentez aussi quand pointe votre juge intérieur, celui qui vous reproche de n’être jamais assez bien. Respirez. Imaginez vous que la personne que vous chérissez le plus réagisse comme vous, que lui diriez vous ? Devenez, au fur et à mesure, indulgent, doux et aimant envers vous même. Autorisez vous à être imparfait.e. C’est bon de faire des erreurs, car ça veut dire qu’on ose et qu’on croque la vie !

Et finalement, est ce que c’est pas là le seul but de notre présence ici ? Croquer la vie ? Respirez.

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